Si vous êtes intéressé par l’histoire de l’endroit où vous passez vos vacances en Turquie, nous vous conseillons de visiter les villes anciennes qui sont les musées en plein air de la Turquie.

Navarzaad à Adana

pont au-dessus du lac avec vue sur la villeCe site qui a été connu comme Césarée ou Anazarbus pendant les temps de l’Empire romain est à 28 km au sud du district Kozan de la province d’Adana. Le petit village construit juste en dehors des murs de la ville antique est Dilekkaya.

Nous n’avons pas connaissance de l’histoire de la ville avant l’ère de l’Empire romain. Elle à été nommé par l’empereur Auguste Césarée, qui a visité la ville en l’an 19 av. JC.

Anavarza n’a eu aucune influence pendant les deux premiers siècles de la période de l’Empire romain et a été assombrie par Tarse, la capitale de l’état de la Cicilie. Tarse a réussi à survivre jusqu’à l’époque actuelle mais a perdu la majorité de ses monuments historiques.

Nemrut à Adiyaman

La montagne Nemrut avec le tumulus contenant la tombe du roi Antiochus de la Commagène Uni et plusieurs statues géantes ont été inscrit à la Liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1987.

C’est au sommet de cette montagne sur un immense tumulus de 150 mètres de diamètre et de 50 mètres de hauteur qu’ont été découverts les vestiges d’ensembles culturels spectaculaires datant du royaume de Commagène au 1er siècle av. JC.

Au 4e siècle av. JC., l’immense empire d’Alexandre le Grand est partagé entre ses généraux qui s’établissent, de la Grèce à l’Asie, des royaumes indépendants sur lesquels ils règnent en maitres absolus. Mais pour légitimer leur gouvernance, ils décident à l’instar d’Alexandre, d’organiser le culte divin de leur personne et de leur famille. En Asie, les rois mettent en place dès leur accession au trône, un culte du roi vivant et de ses ancêtres, tandis qu’en Égypte, au 3e siècle av. JC. ils célèbrent le culte du fondateur de la dynastie, Ptolémée Ier, puis de tous ses successeurs.

Aspendos à Antalya

Aspendos (en grec ancien Ἄσπενδος) est une ancienne cité gréco-romaine du sud de l’Asie mineure, située à environ 45 km de l’est de la ville actuelle d’Antalya. Aspendos est située sur un petit plateau qui domine la vallée avec une rivière. La présence d’eau et la valeur défensive du site explique sans doute le choix initial de l’emplacement par les premiers occupants.

Elle se distingue par son théâtre romain, le mieux conservé de toute l’Asie Mineure dans lequel tous les étés des spectacles sont organisés.

Elle fut fondée, selon la tradition grecque, à l’époque pré-hellénique par des colons originaires d’Argos dans l’ancienne province de Pamphylie. Son fondateur, Mopsos, porte un nom d’origine anatolienne et le nom de la ville sur les pièces de monnaie du 5e siècle av. JC. et du 4e siècle av. JC. est Estwediya . Cela dénote une forte influence des peuples asiatiques de la région. Au 5e siècle av. JC, Aspendos appartient à la ligue de Délos.

À la fin de l’année 334 av. JC., la ville se soumet à Alexandre le Grand. À la mort du conquérant, elle sera rapidement intégrée au royaume de Pergame, puis rattachée à la province d’Asie à l’époque romaine. Au 5e siècle, elle porte le nom de Primopolis. En 2010, elle est assez bien conservée.

Patara à Antalya

Patara (en grec : Patara, Πάταρα) est un antique port de Lycie comblé depuis par la vase et réduit aujourd’hui à l’état de marais. C’est une des plus importantes et des plus anciennes cités de Lycie; elle bénéficiait d’un triple droit de vote dans la confédération Lycienne.

Elle est déjà connue par les Hittites sous le nom de Patar. Selon la légende, la cité aurait été fondée par le fils d’Apollon, Pataros et une Nymphe. Elle serait aussi le lieu de naissance d’Apollon. La ville était célèbre pour son oracle d’Apollon qui s’y tenait durant les six mois d’hiver (les six autres mois il était à Délos).

Durant la période hellénistique, le port de Patara a été utilisé comme base navale, en 315 par le roi de Macédoine Antigonos Monophtalmos (-384/-301). Puis par les Ptolémées, qui sous leur occupation rebaptisèrent la ville Arsinoé, puis en -190 par le Roi Séleucide Antiochos III (-223/-187). Par la suite, elle devient le siège des gouverneurs romains qui y fixent la flotte qui établissait les transactions avec les provinces de l’Est.

Durant cette période, la cité devient la capitale des provinces romaines de Lycie et de Pamphylie. Le port sert aussi de réserve pour les produits agricoles en attente d’expédition vers Rome. C’est à Patara que Saint-Paul se serait embarqué pour la Phénicie et Saint-Nicolas y serait né.

Il demeure aujourd’hui de l’antique cité quelques monuments qui ont été sauvés des sables. Un grand buste d’Apollon a été découvert sur la colline voisine de la ville, ce qui indique l’existence d’un temple d’Apollon à cet endroit, mais qui n’a pas encore pu être localisé précisément.

Pedesa à Bodrum

Pedesa est à 4 km de Bodrum sur le sommet d’une colline couverte d’arbres. Comme il n’y a pas de route, vous ne pouvez y accédez qu’à pied en une randonnée agréable de 2 heures. Les ruines sont sur le sommet de la colline, dans un diamètre de 150 mètres. On y trouve les murailles et le château intérieur. Au sud et au sud-est de cette zone, il y a des tombes Lelegs.

Stratonikeia à Bodrum

À 25 km de Milas tout près de Yatağan, l’antique Stratonicée de Carie (Stratonikea) se confond avec le hameau d’Eskihisar qui recouvre une petite partie du site. Les maisons du village ont d’ailleurs été construites avec des pierres récupérées sur les anciens monuments comme ce fut couramment le cas. Jusqu’aux échanges de populations en 1923, le village était habité par des Grecs.

Stratonikeia a été fondée au IIIe siècle av. JC., sur les ruines de la cité carienne de Chrysaoris elle-même construite sur les ruines d’Idrias. C’est Antiochos Ier de Syrie qui lui donna son nom en hommage à son épouse Stratonike.

La ville a été soumise par les Rhodiens au IIe siècle av. J-C., qui l’ont abandonné quand toute la Carie est passée sous l’Empire romain, en 167. Depuis 2010 des fouilles importantes ont été engagées et ont permis de mettre à jour de nombreux bâtiments et d’y découvrir des centaines d’objets de toutes sortes et de toutes grandeurs. Le théâtre a aussi été dégagé, ce qui lui donne le statut du plus bel édifice du site. Il pouvait contenir 10.000 personnes. Il se trouve en bas de l’acropole, au sud d’un petit temple consacré aux empereurs et posé sur une terrasse.

Un des bâtiments les plus remarquables est le Serapeum, édifice massif du IIe siècle de notre ère dont la partie enterrée a aussi été fouillée. Cet édifice possède encore des murs considérables en pierres et comporte de nombreuses inscriptions et des sculptures.

Telmessos à Fethiye

Fethiye, sur la côte lycienne est une destination touristique très fréquentée en été, proche de la station balnéaire d’Ölüdeniz. C’est l’ancienne cité de Telmessos.

Une vingtaine de tombeaux creusés dans les parois de la montagne dominent la baie. Le plus connu, datant du IVème siècle avant Jésus-Christ est celui d’Amyntas lieutenant d’Alexandre.

La forteresse, qui date de l’époque des croisades, était le fief des chevaliers de Saint-Jean. Elle est construite sur une forteresse plus ancienne non datée, peut-être du IVe siècle av. JC.

Le Musée archéologique de Fethiye (Fethiye Müzesi) date de 1987. Il expose des pièces provenant des fouilles faites dans la région. L’une d’entre elles est la stèle trilingue du Létoon (grec, lycien et araméen), qui a aidé au déchiffrage de la langue lycienne. Une autre pièce importante du musée est la “statue de jeune fille à la colombe” (Kumrulu Genç Kız Heykeli) qui est en relation avec le culte de la déesse Artémis. Le musée comporte aussi une section ethnographique exposant des tapis et des bijoux.

Des tombes lyciennes sont dispersées au milieu des rues, l’une d’elle est située près de la poste, avenue Atatürk (Atatürk Caddesi).

l’Erythrai à Cesme

Cesme est le port de l’ancienne ville d’Erythrai, qui était autrefois connu sous le nom de Cyssus. Cette ville antique était peuplée et très importante au 6ème siècle av. JC. La ville a développé son commerce en établissant des relations avec l’Egypte, la Chypre et les pays occidentaux.

L’ancienne ville d’ Erythrai avait un château, des caravansérails et de nombreuses fontaines de la période ottomane ainsi que d’autres exemples de l’architecture civile. Aujourd’hui, les vestiges de l’Acropole sont sur le dessus de la colline. Lors des fouilles dans l’Acropole on a trouvé des statuettes dans le Temple d’Athéna. L’une des plus importante statue retrouvée est celle d’une femme appartenant à l’age archaïque. Elle est exposée dans le Musée d’Archéologie à Izmir.

Pergame à Izmir

Pergame (en grec Πέργαμον / Pérgamon, littéralement « citadelle », en latin Pergamum) est une ancienne ville d’Asie Mineure, en Éolide située au nord de Smyrne, au confluent du Caïque et du Cétios, à environ 25 km de la mer Égée. À l’heure actuelle, son nom est Bergama (Turquie, province d’Izmir).

Le peuplement de Pergame est attesté dès le 8e siècle av. JC.. Bien que la tradition la dise fondée par des Grecs d’Arcadie il est peu probable qu’elle ait été une colonie grecque, vu son éloignement à la mer. Le roi de Perse la donne au Spartiate Démarate vers 480 av. JC. Une autre mention attestée de la ville remonte à 339, date à laquelle elle est gouvernée par un tyran grec.

C’est après la mort d’Alexandre le Grand, en 323, que Pergame émerge de l’anonymat. Le diadoque Lysimaque, un de ses généraux, y a entreposé ses trésors sous la garde de l’eunuque Philétairos. Celui-ci s’empare de Pergame et fonde en 282 l’État Pergamien. Il règne d’abord sous la tutelle des Séleucides. Profitant de la lutte entre ces derniers, son neveu et fils adoptif Eumène Ier, véritable fondateur de la dynastie des Attalides, vainc Antiochos Ier en 262 et assure ainsi l’indépendance de Pergame, qui est consolidée par Attale Ier Sôter, premier de la dynastie à prendre le titre de roi. Il s’allie avec les Romains au cours de la première guerre macédonienne, contre Philippe V de Macédoine. Après la victoire romaine de Magnésie du Sipyle en 189, par la paix d’Apamée, Pergame reçoit de Rome une grande partie de l’Asie Mineure. Par la victoire d’Attale Ier Sôter contre les Galates (des Celtes d’Anatolie centrale), Pergame étend son territoire de l’Hellespont à la Carie et l’Ionie, à la Cappadoce et à la partie occidentale de la Phrygie. C’est alors un royaume continental avec un seul port important, Attalia, car les ports grecs de la mer Égée gardent leur indépendance.

L’apogée de Pergame est atteint sous Eumène II roi à partir de 197. La ville possède une agriculture et une industrie prospères : l’industrie fabrique des tissus, de la céramique et surtout, des parchemins (du grec περγαμηνή / pergamênế, c’est-à-dire qui veut dire « peau de Pergame », devenu en français « parchemin »), dont l’industrie s’est développée après l’interdiction de Ptolémée V, jaloux de la bibliothèque de Pergame, d’exporter des papyrus égyptiens vers Pergame. Grand bâtisseur, Eumène II agrandit la ville, consolide les fortifications, édifie le Grand Autel (actuellement au Pergamon Museum de Berlin) et le temple d’Athéna, de nombreux gymnases, et une grande bibliothèque. Il acquiert des sculptures et protège Delphes. À cette époque, Pergame est à la fois l’alliée de Rome et un promoteur de l’hellénisme en Asie Mineure pour contrebalancer cette alliance génératrice d’inimitiés de la part des villes grecques. Elle devient l’un des grands centres de la culture hellénistique, avec Athènes et Alexandrie. Elle attire de nombreux sculpteurs et philosophes.

Zeugma à Gaziantep

Zeugma est une cité antique située sur l’Euphrate, aujourd’hui en Turquie, près de la frontière syrienne au sud du pays, sur l’antique route de la soie, dans l’ancienne Commagène. La cité fut fondée vers 300 av. JC. par un général des troupes d’Alexandre, Séleucos Ier, fondateur de la dynastie des Séleucides. Elle a été occupée jusqu’au milieu du XIe siècle environ. En 64 av. JC., la ville est conquise par la République romaine. C’est à cette époque qu’elle prend le nom de Zeugma. S’ouvre alors une période de développement et de prospérite due à sa position stratégique de traversée de l’Euphrate sur la route de la soie, entre la Chine et Antioche.

En 256, Zeugma est prise et largement détruite par le roi sassanide Shapur I. Elle est ensuite victime d’un tremblement de terre et ne retrouvera jamais l’éclat de la période romaine.
Elle est en fait constituée par la réunion de deux cités primitives situées de part et d’autre du fleuve : Apamée (rive droite) et Séleucie de l’Euphrate (rive gauche). Cette configuration et le passage sur l’Euphrate qui constitue une position stratégique importante est à l’origine du nom de la ville, Zeugma signifiant en grec lien, qui supplante le nom d’origine, Séleucie.
Du côté d’Apamée, une large plaine nécessite la construction d’un important rempart de 3 km de pourtour. Séleucie, pour sa part, est située sur des collines remontant à partir du fleuve.

Side à Antalya

Side est un port de la côte de Pamphylie sur le golfe d’Antalya (actuellement Side ou Selimiye) fondé aux environs du VIIe siècle av. JC. par des Grecs originaires d’Éolie, de la cité de Kymé.
Son histoire est assez mal connue jusqu’à l’époque de l’empire achéménide dont elle fait partie. Elle se soumet en 333 av. JC. à Alexandre le Grand, puis est intégrée au royaume des Séleucides. C’est un repair de pirates qui prospère malgré la concurrence du port d’Antalya, construit par le roi de Pergame Attale II. Prise par Pompée en 67 av. JC., la cité décline progressivement avec l’empire romain. Un timide redressement sous les Byzantins aux Ve et VIe siècles n’empêche pas l’abandon de la cité lors des invasions et raids arabes.

Le site est fouillé archéologiquement pour la première fois en 1880, puis de façon systématique par l’université d’Istanbul entre 1947 et 1966. Située sur un promontoire donnant sur la mer au nord, à l’ouest et au sud, la cité était protégée à l’est par une enceinte régulière et par des tours à trois étages, ainsi que deux portes fortifiées. La rue principale, partant d’une porte située au nord-est, rejoignait une agora, siège de nombreuses boutiques sur ses côtés entourée à l’origine d’un ensemble de colonnades. Juste au nord se trouve le musée local actuel sur le site d’anciens thermes du Ve siècle.

À l’ouest, jouxtant l’agora, se dressent les éléments encore bien conservés d’un théâtre, entouré d’arcades massives. Ce théâtre, conçu tout spécialement pour les jeux du cirque, avait tout autour de l’orchestra (la piste), un mur pour protéger les spectateurs. Il subit une curieuse transformation au Ve ou VIe siècle puisqu’il fut transformé en église. Au sud-est du théâtre existait un marché rectangulaire entouré, sur 7 m de profondeur, d’une colonnade ionique. À l’est de ce marché, à proximité des remparts, s’élève une petite basilique datant de l’époque byzantine.

Colophon et Notion à Kusadasi

La ville ancienne, qui s’étendait sur une très grande surface, englobait les sommets de trois collines. L’acropole s’élevait sur la colline sud-ouest, au-dessus du village moderne de Değirmendere. La ville descendait par des terrasses successives vers la vallée du Kavaklıdere, qui traversait la cité antique dans son axe nord-sud. La route actuelle qui mène à Değirmendere à la mer et à Notion, longe la pente nord de l’acropole, au-delà des remparts, la vallée du Traça, en direction du sanctuaire de Claros et de la plage de Notion.

Importante ville de la confédération ionienne, Colophon subit la domination lydienne au VIIe siècle et, après la chute de Crésus en 546, celle des Perses. Englobée par Athènes dans la ligue de Délos, elle fut âprement disputée et récupérée par les Perses en 386. En 334, elle passe sous la domination macédonienne. En 302, ayant embrassé le parti d’Antigone, la ville fut prise d’assaut par Prépélaos, général de Lysimaque et sa population fut déportée à Ephèse. Notion a prit le nom de Neocolophon. Les sanctuaires de la ville abandonnée continuèrent à fonctionner, mais leur importance décrut rapidement.Colophon fut surtout prospère du VIe au IVe siècle avant J.C. Elle était célèbre par son luxe et son opulence, due surtout au commerce de la résine Kalophonia et à l’élevage de chevaux.

Elle fut la patrie du poète Mimnerme et du philosophe Xénophane. Comme beaucoup d’autres cités, elle revendiquait l’honneur d’avoir été aussi celle d’Homère. Le site fut prospecté en 1886 par des Anglais, qui emportèrent quelques trouvailles, puis par l’American School of Classical Studies. D’autres fouilles ont eu lieu ces dernières années afin de mettre en valeur les structures restantes qui ne sont pas très importantes.

Le Mont Olympos à Antalya

Olympos est une ville antique au Sud-Est de la Turquie au bord de la mer Méditerranée à 60 km du sud-ouest d’Antalya.
Le site envahi par la végétation est situé dans le village de Çıralı près de Kemer et Tekirova (6 km de la route nationale qui lie Antalya à Fethiye) connue par ses plages sous haute protection (parc naturel, site protégé) en raison des tortues de mer (espèce en voie de disparition) qui y viennent pondre leurs œufs.
La ville hellénistique date du IIe siècle av. J.-C.. Elle est une des six villes constituant la Ligue Lycienne (alliance instaurée avec des principes démocratiques).
Olympos fut fondée pendant l’antiquité dans une vallée de la côte turque, elle fut une des six grandes villes de la confédération lycienne.
Le Mont Olympos (Olympe), aujourd’hui appelé Tahtali Dag est un des vingt sommets du monde à porter ce nom.

C’est depuis cette montagne, que selon la mythologie grecque, le dieu Poséidon observa Ulysse pour le tourmenter. Cicéron qualifia Olympos de vieille ville pleine de richesses et d’œuvres d’art. Au Ier siècle avant J-C, elle a été occupée par des pirates de Cilicie, jusqu’à ce qu’en – 78, le consul romain Publio Servilio Vatia Isaurico, accompagné du jeune Jules César, conquit la ville après avoir vaincu les pirates. L’empereur Hadrien visita la ville et elle prit le nom d’Adrianopoli. Le temple d’Olympos était dédiée au dieu Héphaïstos (le romain Vulcain), dieu du feu, des forges et des volcans. Il y avait en effet près d’Olympos, une flamme éternelle appelée la Chimère, qui a une hauteur de deux cents mètres était visible dans toute la région environnante. Ce phénomène encore existant mais visiblement de moindre importance, est provoqué par l’émission de gaz méthane qui s’infiltre entre les roches de la colline. Au moyen âge, les républiques maritimes de Venise, de Gênes et de Rhodes construisirent deux forteresses sur la côte, mais la ville fut abandonnée au XVe siècle. Elle passe sous le joug romain. Elle comporte plusieurs monuments, notamment un amphithéâtre. Elle fut détruite et ruinée à plusieurs reprises. Le Mont Chimère et sa flamme éternelle sont connus depuis l’antiquité. Situé de nos jours sur la voie lycienne au sud-ouest de la Turquie, appelé en turc Yanartaş (rochers enflammés).

Foça à Izmir

La ville de Foça (Fotcha), l’antique ville de Phocée en français et Eskifoça en turc est une ville côtière se situant au Nord de la province d’Izmir, à l’Ouest de la Turquie. La ville était aussi connue sous le nom de Folieri, au moins jusqu’au XIXe siècle.

C’est donc de cette ville que sont partis au VIe siècle av. J.-C. ceux qui allaient fonder Marseille (Massilia) que l’on appelle encore aujourd’hui la cité phocéenne.
Les premières indigènes de la colonie antique Phocée de la vieille Foca d’aujourd’hui sont les immigrants qui sont venus des environs de Phokis en Grèce. Phokaia et ses 2 ports ont considérablement grandits et sont devenus l’un des plus importants ports des temps anciens. La ville a perdu de sa puissance au cours de la domination perse en Anatolie occidentale. Ensuite, bien que la ville a maintenu son statut indépendant, les dommages causés par les Perses étaient si dévastateurs que Phokaia n’a jamais retrouvé sa splendeur d’origine.