ISTANBUL

ortaköy istanbulIstanbul est la plus grande ville et métropole de la province, dont elle occupe environ 50% de la superficie mais plus de 98 % de la population. Elle est inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1985. Istanbul est le principal centre financier, commercial et industriel de la Turquie mais aussi la capitale culturelle du pays. La population de l’ensemble de l’agglomération stambouliote est évaluée à 14 millions d’habitants en 2013 ce qui en fait la deuxième ville la plus peuplée d’Europe (après Moscou) et l’une des plus grandes mégapoles du monde.

Située de part et d’autre du détroit du Bosphore — donc à cheval sur deux continents l’Europe et l’Asie —, Istanbul est généralement considérée comme européenne parce que la ville historique est située sur la rive occidentale du détroit.

Elle est la plus grande agglomération du pays avec plus de 14 millions d’habitants et l’une des plus grandes agglomérations d’Europe. Elle constitue aussi le principal pôle économique de la Turquie.

Appelée officiellement Istanbul depuis le 28 mars 1930, elle a porté d’autres noms durant son histoire (encore parfois utilisés selon les contextes) notamment: «Byzance», au moment de sa fondation; puis «Constantinople» (à partir du 11 mai 330 en l’honneur de l’empereur romain Constantin Ier).

Appelée aussi la «Nouvelle Rome», Istanbul appartient d’abord à Thrace, puis à l’Empire Romain dont elle fut la seconde capitale après 395, ensuite à l’Empire Ottoman depuis le 29 mai 1453, et enfin, juste après la chute de celui-ci le 10 août 1920, à la République de Turquie, dont elle fut capitale jusqu’au 13 octobre 1923, lorsque cette fonction administrative fut transférée à Ankara.

Les anciens noms de la ville, Byzance puis Constantinople, témoignent de cette longue histoire. Seules quelques autres grandes villes ont eu trois noms au cours de leur histoire. Du point de vue historique, il est possible de considérer qu’avec Athènes et Rome, Constantinople (Istanbul) est l’une des trois capitales antiques la plus importante.

Istanbul est située sur le détroit du Bosphore qui sépare l’Asie de l’Europe et relie la mer Noire à la mer de Marmara. De nos jours, la ville moderne est beaucoup plus grande et couvre à la fois les rives asiatique et européenne du Bosphore.

Istanbul bénéficie d’un climat tempéré, influencé par des zones continentales mais aussi par les masses maritimes au nord et au sud. Les étés sont chauds, avec un air humide mais des pluies limitées. Les hivers sont froids et humides avec beaucoup de pluies et souvent de la neige. Les printemps et les automnes sont doux et modérément humides.

Pont du Bosphore

pont du BosphoreBien qu’Istanbul ait perdu le statut de capitale de la Turquie au profit d’Ankara en 1923, elle n’en reste pas moins la ville majeure de Turquie sur le plan économique, industriel, éducatif et culturel et le plus important centre d’import-export. Elle abrite également le plus grand port de commerce du pays. Istanbul est la ville la plus riche de Turquie avec un PIB de 174 milliards de dollars en 2007, ce qui la place également au 28e rang des grandes métropoles mondiales.

Les quartiers d’affaires traditionnels, qui s’étaient édifiés au XIXe siècle dans l’arrondissement de Beyoğlu, se sont étendus vers le nord au cours des années 1960 et 1970, autour de la place de Taksim notamment. Bankalar Caddesi (Rue des Banques) à Galata était le centre financier de l’Empire ottoman. Aujourd’hui, l’axe Levent-Maslak, le long du boulevard Büyükdere, concentre de nombreux sièges sociaux d’entreprises à dimension internationale et tend à devenir le pôle financier de la ville. Ces nouveaux quartiers redessinent la ville, qui rappelle désormais celle des villes nord-américaines

La ville est reliée aux autres centres d’agglomération du pays par le réseau d’autoroutes. Trois ponts sur le Bosphore assurent la liaison entre les parties européennes et asiatiques de la ville ainsi qu’avec le reste du pays.

Trois aéroports internationaux, (Atatürk sur la rive européenne, Sabiha Gökçen sur la rive asiatique et le Troisième Aéroport) relient Istanbul à la plupart des grandes villes du globe et aux principales villes du pays.

Sainte-Sophie (Ayasofya)

L’église Sainte-Sophie est aussi appelée Ayasofya: les deux signifient Sainte Sagesse. Elle ne fut jamais dédiée à une sainte qui s’appelle Sophie. Elle fut construite par les architectes Anthémius de Tralles et Isidore de Milet, à la demande de l’empereur byzantin Justinien Ier, pour remplacer l’ancienne basilique qui avait été incendiée en 532 pendant une révolte de la population. Depuis son ouverture en 537, ce bâtiment de quinze siècles fut l’objet de nombreuses réparations dont la principale, effectuée par l’architecte Sinan, permit de sauvegarder le dôme. Elle fut transformée en mosquée à la suite de la prise de Constantinople en 1453. Quatre minarets furent ajoutés sous le règne de différents sultans. Mustafa Kemal Atatürk la fit transformer en musée en 1934. La construction, célèbre pour ses mosaïques à fond d’or, est couverte d’une coupole à quarante côtés ayant un diamètre interne de 30,80 à 31,88 m et une hauteur de 55,60 m. Cette hauteur sous coupole resta inégalée durant neuf siècles, jusqu’à la construction du Dôme de Florence par Filippo Brunelleschi au début de la Renaissance italienne. Le bâtiment est soutenu par cent sept colonnes dont quarante se trouvent en bas et soixante-sept à l’étage supérieur.

Mosquée Bleue (Sultanahmet Camii)

hagia sophieCette mosquée fut, jusqu’à la fin du XXe siècle, la seule de Turquie à être entourée de six minarets. Elle fut construite par l’architecte Sedefkâr Mehmet Ağa sous le règne du sultan Ahmet Ier entre les années 1609 et 1616. L’intérieur de la mosquée, qui encadre une cour de 64×72 m, est éclairée par 260 fenêtres. Ce sont ses nombreuses faïences de couleur bleue, verte et blanche qui lui ont valu le nom de «Mosquée Bleue» en Europe. Quant aux calligraphies, elles sont l’œuvre de Seyit Kasım Gubarî, originaire de Diyarbakır.

Palais de Topkapı (Topkapı Sarayı)

Ce palais fut le centre administratif de l’Empire Ottoman après la chute de Constantinople. Il est situé au bord de la vieille ville d’Istanbul, avec une vue à la fois sur la mer de Marmara et sur le Bosphore. Ce palais des sultans, à la pointe de la Corne d’Or, s’étend à l’emplacement d’une antique oliveraie. Sa construction commença en 1461 sous le règne de Mehmed II, et des ajouts y furent jusqu’au XIXe siècle où les sultans ottomans l’abandonnèrent en 1856 au profit du palais de Dolmabahçe. Mustafa Kemal, en fondant la république en 1924, le transforma en musée.

Palais de Dolmabahçe (Dolmabahçe Sarayı)

Palais de DolmabahçeIl était à l’origine une baie sur le Bosphore qui fut comblée petit à petit à partir du XVIIe siècle pour devenir un jardin des plus appréciés par les sultans ottomans, d’où son nom turc Dolmabahçe, dolma signifiant « rempli » et bahçe « jardin ». Différentes résidences d’été y furent construites au cours de l’histoire, mais le palais de Dolmabahçe proprement dit fut construit entre 1853 et 1856 sous le règne du sultan Abdülmecid, à l’emplacement de l’ancien palais côtier de Beşiktaş par les architectes de la famille Balian. Il est le plus grand des palais du Bosphore. Le palais se compose de trois parties, respectivement le Mabeyn-i Hümâyûn (salon réservé aux hommes), le Muayede Salonu (salon des cérémonies) et le Harem-i Hümâyûn (les appartements de la famille du sultan). On trouve dans le bâtiment 285 chambres, 46 salons, 6 hammams et 68 toilettes, pour une surface utilisable de 45.000 m2. L’horloge du palais de Dolmabahçe est arrêtée à l’heure de la mort de Mustafa Kemal Atatürk, qui y perdit la vie le 10 novembre 1938 à 9 h 05.

Le grand bazar (Kapalı çarşı) est un dédale de couloirs couverts (le grand bazar s’étend sur plusieurs hectares et est une véritable enclave dans la ville) dont toutes les allées sont bordées de boutiques, le bazar était autrefois le marché typique turc. Aujourd’hui, les 3.000 boutiques sont devenues touristiques et les Turcs s’y rendent souvent.

Le Musée Archéologique d’Istanbul (Arkeoloji Müzesi)

Collections retraçant l’histoire de l’Orient (Babylone, Perse, Sidon), bas-reliefs de la porte d’Ishtar, le sarcophage des Pleureuses, le sarcophage d’Alexandre le Grand et le kiosque en faïences. Le musée fut inauguré en 1891.

La Tour de GalataLa Tour de Galata (Galata Kulesi)

Construite par les Génois en 1368, est située au sud de Taksim sur la rive européenne. Elle offre une vue panoramique d’Istanbul et de la Corne d’Or. Appelée Tour du Christ par les Génois, elle faisait partie du système de protection de Galata, ancienne colonie génoise, dont les remparts furent entièrement démolis en 1453.

La Mosquée Eyüp Sultan (Eyüp Sultan Camii)

Haut lieu de pèlerinage musulman, construit autour du tombeau du prophète de l’islam, Mahomet, Eyüp, décédé en 669 lors du siège échoué de Constantinople par les Arabes. Une petite mosquée fut érigée par Mehmet II en 1458 qui fut remplacée par l’édifice monumental actuel en 1733. Un cimetière musulman s’est formé au tour de la mosquée au fil du temps. C’est l’un des plus grands cimetières de la ville.

La Citerne Basilique (Yerebatan Sarnıcı)

Elle date de 527 et fut conçue pour fournir de l’eau potable au palais impérial byzantin.

Saint-Sauveur-in-Chora (Kariye Camii ou Kariye Kilisesi)

Cette église, convertie en mosquée au XVIe siècle par les Ottomans, est considérée comme étant un des plus beaux exemples d’église byzantine. Elle est située dans le district stambouliote occidental d’Edirne kapı. Elle devint un musée en 1948 (Kariye Müzesi en Turc). L’intérieur est couvert de fines mosaïques et de fresques.

L’Avenue Istiklal

L’Avenue IstiklalAnciennement la «Grande Rue de Péra», rebaptisée l’avenue de la Libération (İstiklal) en 1924, c’est l’axe principal du quartier chrétien de la ville. Hôtels particuliers des riches négociants chrétiens (ottomans ou levantins) du XIXe siècle, écoles étrangères, consulats, églises (dont la Basilique Saint-Antoine de Padoue, la plus grande église latine catholique du pays), les bars branchés, les librairies, les cinémas, tous entassés sur cette rue de 2.200 mètres traversée par le tramway historique.

Mosquée d’Ortaköy

La mosquée d’Ortaköy (de son nom officiel Büyük Mecidiye Camii) est une mosquée d’Istanbul en Turquie, dans le quartier d’Ortaköy. Située au bord du Bosphore, elle fut construite en style néobaroque pour le sultan Abdülmecit Ier en 1854-1855. Les architectes étaient les arméniens Garabet Amira Balyan et son fils Nikogos Balyan. De 1970 à 1973, le pont du Bosphore fut édifié à proximité et forme aujourd’hui un arrière plan insolite.

La Tour de Léandre (Kız Kulesi)

Campé sur un îlot à 200 mètres de la rive d’Üsküdar, cet ancien phare et poste douanier offre une vue globale sur la ville.

L’Avenue Bagdad (Bağdat Caddesi)

Les « Champs-Élysées » d’Istanbul, s’étend sur 10 km entre Kadıköy et Bostancı.

LA REGION DE MARMARA

Kocaeli est une province du nord de la Turquie, située au bord de la mer Noire. Son chef-lieu se nomme également Kocaeli, mais est également connu sous le nom d’Izmit. La richesse de ce département s’explique par les nombreuses industries qui y sont installées (industrie lourde, raffinerie, chimie…) grâce à un emplacement idéal au fond du Golfe d’Izmit et à sa proximité d’Istanbul.

Le Lac de SapancaLe Lac de Sapanca

Dans l’Antiquité c’est sous le nom de Sophan que le lac apparaît dans les textes comme faisant partie du royaume de Bithynie. On y fait également mention en 391 de la ville de Sapanca dont on n’a pas retrouvé de trace antique. Pendant la période ottomane, le nom était Sabandja et il s’agissait plus d’un gros bourg que d’une ville. Depuis quelques années, la ville et ses alentours sont devenus une destination prisée par les Stambouliotes et les gens de la région industrielle d’Izmit. En ville-même, on y trouve la jolie mosquée de Rüstem Pacha, du XVIe siècle. Le sud du lac, où se trouve aussi la petite ville de Sapanca, est plus agréable et plus accessible que le nord. On y trouve de jolis villages typiques au milieu d’une nature verdoyante, paradis des promeneurs.

Bilecik est une ville de Turquie. La ville comporte de nombreuses maisons traditionnelles restaurées conférant à la ville le statut de destination touristique. Elle est membre de l’Association Européenne des Villes et Régions Historiques (European Association of Historic Towns and Regions) basé à Norwich au Royaume-Uni. Elle se situe dans la vallée fertile, ce qui explique son peuplement ancien par des peuples anatoliens: Hittites, Phrygiens, Lyciens, Perses, Macédoniens.

Yalova

plage de yalovaLa ville de Yalova est la plus petite province de Turquie et ne compte que 120.000 habitants. Elle possède 6 districts. Contrairement à la plupart des villes de la région, Yalova n’a pas une histoire très ancienne. Très probablement village byzantin, les Ottomans y prennent place en 1302, mais l’endroit ne se développe guère avant le XIXe siècle et c’est encore un gros bourg quand l’armée grecque s’en empare en 1919 en y massacrant les musulmans. La ville prend de l’essor dans les années 1950-1960 et devient un centre agricole important pour la région ainsi qu’un port de pêche.

De nos jours la ville est florissante grâce aux activités liées à la pêche. Elle dispose aussi d’une petite industrie et est toujours un centre important pour le traitement des produits agricoles de la région notamment les olives, les pêches, les grenades et les cerises.

Le tourisme est présent depuis longtemps, mais ne s’est vraiment développé de façon importante ces dernières dix années. Il est attiré par les plages qui s’étendent tout au long de la côte de la province de Yalova, de Çiflikköy à Armutlu. Les lignes maritimes permettent aux Stambouliotes de profiter des plaisirs de la mer en s’y rendant dans la journée. Les plages ont donc tendance à être bondées en fin de semaine.
Mais c’est en fait le tourisme vert qui prend une réelle importance dans la région, grâce à un arrière-pays carrément fantastique. Paradis des amoureux de la nature, on y découvre un milieu bien préservé avec des changements d’altitude qui permettent une diversité remarquable de la flore. C’est en fait le véritable poumon des 13 millions d’habitants qui se trouvent de l’autre côté de la mer de Marmara.

Iznik (anciennement Nicée) est une ville d’Anatolie (Turquie) connue surtout pour deux conciles du début de l’histoire de l’Église chrétienne. Elle fut aussi au Moyen Âge la capitale de l’empire de Nicée, vestige de l’empire byzantin pendant les croisades.

La ville se situe dans un bassin fertile à l’extrémité orientale du lac Ascanion, entouré par une chaîne de collines au nord et au sud. Le mur ouest donne sur le lac, fournissant une protection contre un siège et une source de ravitaillement difficile à bloquer. Le lac est suffisamment grand pour qu’il soit difficile d’y organiser un blocus (durant le siège de Nicée, la ville fut d’ailleurs ravitaillée par le lac) et la ville assez importante pour rendre difficile toute tentative de blocage des bateaux avec des machines de siège depuis la côte.

la port de bursaBursa est une ville du nord-ouest de la Turquie, capitale de la province du même nom. Bursa est la quatrième plus grande ville du pays ainsi qu’un important centre industriel et culturel du pays.

La ville est située sur le versant nord-ouest des montagnes dominées par le Mont Uludağ dans le sud de la région de Marmara. Elle est bordée par la province de Yalova et la mer de Marmara au nord, les provinces de Kocaeli et Sakarya au nord-est, la province de Bilecik à l’est et les provinces de Kütahya et Balıkesir au sud.

La ville est surnommée Yeşil Bursa, «Bursa la verte», en référence aux nombreux parcs et espaces verts qui entourent l’agglomération ainsi qu’aux forêts qui couvrent les environs. La ville est au pied du massif du Mont Uludağ, réputé pour ses stations de sports d’hiver. Son patrimoine historique comporte les mausolées des premiers membres de la dynastie ottomane et les nombreux édifices construits pendant cette période marquent encore la ville de leur empreinte. La ville est située au centre d’une région fertile connue pour son thermalisme, possède de nombreux musées, notamment un riche musée archéologique.

Karagöz et Hacivat, les deux personnages du théâtre d’ombres, sont nés et enterrés à Bursa. La ville est célèbre pour ses spécialités gastronomiques, notamment les châtaignes et les pêches ainsi que le Kebap Iskender. À proximité de la ville se trouvent le district d’Iznik, l’antique Nicée, connue pour son histoire et ses édifices majeurs. Bursa est le siège de l’Université Uludağ et sa population possède l’un des plus hauts niveaux d’études du pays. La ville est un pôle d’attraction traditionnel des réfugiés des Balkans, arrivés par vagues successives jusqu’à une période récente.

Parc National de Manyas, paradis des oiseaux.

C’est le «Paradis des Oiseaux» de la Turquie grâce à son obtention du diplôme des espaces protégés classe A, Manyas est une région abritant chaque année environ 3 millions d’espèces d’oiseau. Assurant à des centaines d’espèces d’oiseau les moyens d’hébergement, d’alimentation et de reproduction, le lac d’oiseau de Manyas est un parc national d’une valeur internationale. Avec 266 espèces d’oiseau, 118 espèces de plantes, 23 espèces de poisson dans le lac ainsi que des reptiles, le parc devient un véritable espace d’observation et d’exploration pour tous les visiteurs. Dans cette région possédant un écosystème incomparable la faune et la flore cohabitent en parfaite harmonie.

l’Île de Cunda , Ayvalik Balikesir

Cunda (en turc : Cunda Adası, Alibey Adası) est une petite île de Turquie située au nord-ouest de la mer Égée. Elle est étendue sur 23 km² et se trouve au large de la côte d’Ayvalık de la province de Balıkesir. Elle est située à 16 km à l’est de l’île grecque de Lesbos. La population était de 5.000 habitants en 2000, alors que 14.000 individus habitaient l’île au début du XXe siècle, tous parlant le grec.

Cunda est liée à Ayvalık par une chaussée. L’île possède une station balnéaire typique et un réseau de transports pour rejoindre Ayvalık. À la suite du traité de Lausanne en 1923, l’île a été habitée des musulmans de Crète, des turco-crétois et des habitants de Lesbos.

Canakkale, le détroit dardanelles

château de Kilitbahir à CanakkaleÇanakkale est une ville de la Turquie située sur les bords du détroit des Dardanelles. La ville fut fondée par Mehmet II le Conquérant à proximité de la ville antique d’Abydos. Il y construisit une forteresse qui prit d’abord le nom de Kale-i Sultaniye ou Sultanié Kalesi «château du dultan» avant de prendre le nom de Çanakkale, littéralement «château du pot», en raison de sa forme.

Dans cette ville ont eu lieu des combats sanglants au cours des différentes batailles des Dardanelles. On y trouve aux alentours de nombreuses sépultures militaires. En plein cœur du Parc National Historique de la Péninsule de Gallipoli, Çanakkale doit sa renommée au fameux site archéologique de Troie ainsi qu’aux vestiges d’Assos, situés non loin.

La province est particulièrement riche en site touristiques de toutes sortes comme le Parc National Historique de la péninsule de Gallipoli (Gallipoli), les vestiges de Troie, d’Assos, d’Abydos, de Sigée et de Sestos, le Musée Archéologique de Çanakkale, le Musée de Troie, les stations thermales de Kestanbolu, de Tepeköy, de Külcüler, de Çan, de Kürazlı et de Balaban et les mosquées.

Edirne est située aux limites de la Bulgarie et de la Grèce. La ville compte environ 100.000 habitants. Elle est traversée par la Maritsa (Meriç en turc). Edirne, à cause de sa situation de point de passage, fut le théâtre de nombreux affrontements militaires.